La Semaine du Bien-être Etudiant

En ce moment, la SMEREP, l'une de mutuelles proposées aux étudiants au moment de leur inscription dans les classes supérieures, organise pour la troisième année la Semaine du Bien-être Etudiant, car, même si 93% d'entre eux est en bonne santé, ils ressentent néanmoins mal-être, stress, sentiment d'isolement, de déracinement, entraînant une réelle souffrance qu'ils réussisent souvent bien à cacher ce qui renforce cette souffrance, dépriment, se renferment, dorment peu et mal ce qui a donc un impact et sur la vie personnelle et sur la vie scolaire et les résultats par voie de conséquence...

"Cette Semaine du Bien-être Etudiant est ouverte à tous les étudiants. Elle se structure en différents pôles où les étudiants sont écoutés, conseillés, informés, orientés et point d’orgue, peuvent goûter à la détente immédiate via des points de pression d’acupuncture administrés par des professionnels du Shiatsu. Une sophrologue est également présente afin d’initier les étudiants à la « pensée positive » et un professeur de Chi Kung apprenant les bienfaits de la maîtrise du souffle.

Cette année, le Sport et le Sommeil sont les 2 grands axes de prévention mis à l’honneur au regard des résultats de notre Enquête Santé de juin 2007, des préconisations en matière de Santé Publique ainsi que de celles délivrées par nos différentspartenaires associés à cet événement : Le Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports, le CNOUS, les Services de médecine préventive." (Extrait dossier de presse)

J'ai participé mardi à la journée qui se déroulait à l'Université de Marne-la-Vallée en animant les deux ateliers de sophrologie proposés. Ces ateliers avaient pour objet de faire expérimenter aux étudiants des outils de relaxation afin d'apprendre à se détendre ce qui est l'objectif premier de la sophrologie.

Trop peu de personnes ont pu se libérer, ce qui est, a priori, dommage, mais qui a permis aux quelques personnes (uniquement des jeunes femmes d'ailleurs) de vivre cette expérience de façon très forte. C'est-à-dire que ces deux ateliers, presque intimistes, ont permis une expression et un partage verbal et émotionnel des participantes d'une façon que je n'avais pas imaginée si "vraie" compte-tenu de mon expérience d'animation de groupes de gestion de stress en entreprise il y a quelques années.

La vie est-elle plus difficile actuellement, crée-t-elle plus de souffrances chez les jeunes étudiants que chez des personnes qui travaillent, les jeunes ont-ils moins de possibilités d'évacuer leur tensions, leur stress interne, de partager leurs difficultés, leurs souffrances, peut-être n'osent-ils pas ... nous sommes tellement dans un monde de paraître, où tout le monde doit faire comme si tout allait bien, où tout doit être lisse, normé, conforme (à quoi d'ailleurs...), no problem, te laisse pas aller, fais pas ta chochotte, t'as tout pour être heureux(se) pourquoi tu te plains... en plus t'es super doué(e)...et t'es super belle, non mais t'as pas le droit de te plaindre surtout quand tu vois les misères dans le monde, toi t'as tout là...

Et à force d'entendre tous ces messages, de voir toutes ces images de gens rayonnants de beauté, de santé et de bonheur, parce qu'évidemment on zappe les infos qui pourraient gêner, déranger (et là pourtant je suis d'accord pour ne pas se laisser envahir par elles et le conseille même !ce n'est pas la peine de se plomber davantage quand on ne se sent pas bien et c'est très important justement de trouver l'énergie dans ce que l'on aime), on culpabilise parce qu'on se juge et évidemment on s'enferme et on se renferme( normal puisqu'on est coupable... ).

Donc je reviens à cette expérience qui m'a permis de constater, s'il en était encore besoin, l'efficacité de la sophrologie pour libérer les émotions intégrées dans le corps sous forme de tensions, de douleurs, de manifestations psychosomatiques (crises d'angoisse, de spasmophilie, infections urinaires, maux de gorge...), de périodes d'anorexie, d'attaques de panique, etc.

Les exercices tout simples que j'ai proposés et que vous pouvez retrouver quelques messages plus tôt dans ce blog, ont permis de libérer très rapidement, et sans qu'il y ait une intention ni de ma part (surtout pas) ni de celle des participantes, des énergies bloquées du corps physique de façon si cathartique que nous pouvons imaginer l'importance de la souffrance refoulée et qui crée donc ces dysfonctionnnements qui limitent dans la vie quotidienne et rendent malheureux.

Ces deux ateliers ont débordé de leur cadre d'une heure chacun car on ne peut ressortir mal d'une séance de sophrologie et je regrette d'ailleurs de ne pas avoir eu le temps d'entendre plus longtemps ces jeunes femmes que j'invite, si elles le désirent, à reprendre contact avec moi.

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