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Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
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Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
24 février 2009

Je suis enterrée vivante

Sans_titre

Non non, ne vous inquiétez pas mes chéris, je vais très bien ! Ce n'est pas la suite de mon précédent message ni ce que je me ressens être maintenant que j'ai accepté d'être comme je suis.

C'est le titre d'une chanson que j'entendais sur FIP en voiture à côté de chez nous, et au même moment, devinez quoi ?  drôle de hasard ... je croise une femme en noir, tout en noir, de la tête aux pieds, juste les yeux à peine visibles et poussant la poussette de son bébé. Et pour moi c'est un problème qui n'arrive pas à ne plus en être un. C'est plus fort que moi qui pense être tolérante mais là, je n'y arrive pas !

Et même ça m'énerve, c'est dire ...

Cela faisait un moment que je voulais écrire sur ce sujet que je considère comme le symbole de l'enferment : la femme enfermée dans sa burqa, et au nom de la religion en plus alors que vous savez maintenant, si vous me lisez depuis le début, que ce mot signifie pour moi relier. Et plus isolant qu'une burqa sur le plan humain, toujours selon moi, qu'y a -t-il ?

Je suis un peu ennuyée de parler comme cela. J'ai l'impression de couper moi-aussi, de me couper, par ce jugement, de l'Energie Divine qui est en chacun de nous et qui nous offre le cadeau du libre-arbitre. Mais ont-elles réellement choisi ces femmes ? 

On confond souvent religion et dogmatisme et je crois que dans ce cas, c'est le dogmatisme imposé par des hommes sous le couvert de la religion qui crée cet isolement, cette séparation, parce que franchement je ne pense pas que ce soit très facile de communiquer avec ces femmes en noir dont on devine à peine le regard.

Je l'ai vécue cette situation et nous en rions encore en y pensant car mon chéri connait depuis longtemps ma difficulté (que je n'arrive pas à faire évoluer dans le sens de la tolérance, acceptation ok, mais pas plus...): par hasard je me suis retrouvée un jour placée et coincée, côté couloir heureusement, à côté de deux femmes (très grosses) en burqa. Normal, nous voyagions sur Emirates (très bonne compagnie par ailleurs). J'étais vraiment très mal et mon chéri se marrait de l'autre côté de l'allée. Mais en plus elles faisaient tout pour prendre encore plus de place que nécessaire et m'ignoraient copieusement. Heureusement la jeune hôtesse, fine comme une asiatique élégante (qu'elle était), a compris, sans que j'insiste, que la situation se devait d'être rendue plus confortable surtout que le vol allait être long. Merci à elle que je ne reverrai jamais. Elle m'a sauvé le voyage (parfait) et les vacances !

Evidemment en transit à Dubaï, il y en avait plein de femmes voilée ou en burqa, mais dans ce lieu, je me suis rendu compte que cela ne me dérangeait plus. Sans doute parce qu'elles étaient chez elles et libres (ou pas) de faire ce qu'elles veulent chez elles. Cela ne me regardait pas.

Mais ici, quel dommage, quel gâchis ...

Et c'est d'autant plus dommage que je suis persuadée que ce costume les empêche de se sentir chez elles ici aussi. Serait-ce délibéré de les empêcher d'être dans la vie, avec nous, avec nos différences qui sont aussi nos richesses, dans une dynamique de partage naturel et spontané ? Que croient-elles avoir à perdre pour s'enterrer ainsi vivantes ?

J'en profite pour ajouter que je suis tombée sur une émission de la 5 il y a quelques soirs où était interrogé un jeune artiste qui tenait un discours remarquable sur l'islam, particulièrement le soufisme (qui ma toujours parlé à moi aussi)qu'il incarnait dans sa vie et faisait partager dans ses textes de slam : il s'agit d'Abd Al Malik, un exemple d'intelligence, de simplicité et d'ouverture du coeur ! Et dans cette énergie d'amour que rayonnent les maîtres soufis, il n'y a pas de séparation. En tout cas c'est comme ça que je le vois.

J'aurais bien d'autres exemples pour illuster ce sujet dans ma pratique de thérapeute, et ma banquière d'amie, entre autres, pourrait vous en raconter des histoires terribles liées à ce type d'enfermement.

Mais restons sur l'exemple positif d'Abd Al Malik (je ne connais pas encore l'artiste, seulement l'homme que j'ai entendu avec beaucoup de plaisir et d'espoir pour les jeunes musulmans).

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