L'automne commence bien

Avec mes bonnes résolutions de la semaine dernière il me semble que je me suis libérée de poids.

Les dépendances dont je vous ai parlé dont je me sentais prête à me défaire sont en train de se délier. Il faut du temps... comme il a fallu du temps pour que je sois prête à assumer ces choix que je savais, que mon être profond savait, devoir faire, mais que ma tête et mes peurs, y compris et peut-être surtout des regards extérieurs m'empêchaient d'assumer.

(C'est pour cela que je n'ai rien écrit depuis le moment où j'ai été prête à prendre la décision de me libérer des dépendances qui commençaient sérieusement à me peser (*). Il me fallait ce temps de recul, de repli même sur moi pour que le travail de maturation se fasse, évolue, se confirme, pour arriver à ce que j'appelle "la fin des règlements karmiques" qui permettaient le nettoyage des mémoires profondes auxquelles ces dépendances étaient reliées).

Et je suis donc passée par différentes étapes  que je soumets à votre réflexion (c'est l'objectif de ces lignes que j'écris depuis quelques mois que d'alimenter votre réflexion en usant de votre libre-arbitre of course. Ne "gobez" donc pas tout ce que j'écris sans discernement, vous avez remarqué que moi-aussi parfois j'en manque !)

Qu'est-ce que je risque ? on va me prendre pour une .............., on ne va plus m'aimer, on va me juger, ... C'est donc normal que j'ai peur et qu'il me faille du temps pour me libérer de ces peurs.

Comment me direz-vous ? Tout simplement (je plaisante) en travaillant dessus. D'abaord ne pas refuser de les voir, de les sentir monter, pour les apprivoiser et finalement se rendre compte qu'on leur avait donné des proportions disproportionnées par rapport au réel. Oui mais... Mais si l'on se dit que ces peurs-là apparaissent au "bon" moment pour notre plus grand bien (trouver le sens de notre vie et être en harmonie et en paix avec nous-même), c'est un cadeau du ciel d'avoir l'opportunité de voir ces zones d'ombre qui se tapissent dans notre inconscient. Si on ne les voyait pas, si on ne mettait pas en lumières nos dysfonctionnements, comment pourrait-on s'en défaire ?

Il est très facile de dire "oui, je suis autonome, indépendante, libre, etc ..." mais entre le dire et le faire et surtout l'être, il y a des décalages, des espaces énormes à mettre en cohérence.

L'autonomie, la liberté d'être soi ne sont pas si faciles à assumer même quand on sait que ce sont ces énergies-là qui nous habitent et peuvent nous nourrir spirituellement en nous permettant d'évoluer sans être un mouton.

Donc tout étant juste dans le plan divin (vous connaissez maintenant ma phrase fétiche), ayons confiance ! Et vous savez que si nous sommes dans la confiance - la foi - nous ne serons plus dans la peur (en tout cas dans le genre de situation que nous venons de dépasser), ce qui sera la preuve que nous avons évolué vers nous-même.

(*) Je vous dirais si ça m'a permis de perdre les 2 kg qui me dérangent et qui se voient sur une personne de "petite taille" car il paraît que 1,57 m c'est pas dans les normes ! ça aussi faudrait en parler de cette dictature de la norme physique, comme si ce n'était pas nous qui devions sentir et trouver notre propre équilibre, aussi sur ce plan-là !

Sur ce, je vais faire un gâteau aux pommes (c'est de saison), le troisième depuis dimanche (on m'en redemande ...)

(J'allais oublier de dire qu'il paraît que ça se voit que je suis plus légère (dans ma tête). Ma voisine m'a dit mardi que j'avais l'air bien  et m'a demandé ce que j'avais fait !)