Un éclairage sur le vertige

J'ai déjà dû écrire quelque chose là-dessus car c'est un problème pour moi. Rien à faire pour m'en libérer et comme vous commencez à savoir que j'aime bien comprendre ce que je vis, vous pouvez accepter que ça m'agaçait de n'avoir aucune réponse et de ne trouver aucune solution à ce fontionnement limitant .

Mon chériàmoi vient de m'éclairer ! On parlait, tout en marchant d'un bon pas, de ma curiosité pour tout et de son besoin à lui d'aller au bord des précipices qui me fiche une trouille pas possible. Je suis comme arrimée, scotchée au sol pour ne pas tomber rien qu'en le regardant.

En fait ce n'est pas de la curiosité à proprement (ou salement plutôt) parler mais il se trouve que je m'intéresse à (presque) tout et parfois même ce qui n'intéresse personne et aussi à ce qu'on ne voit pas. C'est même parfois un peu fatigant je vous avoue.

Et je lui rétorquais que moi je ne risquais pas à aller au bord de falaise ou de rochers bêtement pour voir dessous (les Montagnes Jaunes - Chine ou les rochers de la pointe de la Torche - Finistère sud = fin de la Terre, par exemple). Entre nous, je l'envie.

(c'est lui qui a dû la prendre ...)

Et voilà qu'il me sort tout de go, que le fait d'avoir le vertige me protège de moi-même. Et oui, si je n'avais pas le vertige, je prendrais peut-être des risques idiots avec mon besoin d'aller toujours voir plus loin, plus profond, plus derrière, plus là où ne ne sait pas ce qu'il y a ...

Donc grâce à ce fameux vertige, je suis protégée de ma curiosité extrême.

Ce n'est donc pas sur le vertige que j'ai donc à travailler mais, éventuellement, sur mon besoin profond d'aller à la découverte de ce qu'il y aurait, éventuellement, à découvrir. Mais je n'en ai pas le désir ! Pas envie ...

Peut-être que cet éclairage va vous parler si vous vivez aussi ce problème de vertige, de peur du vide qui, nous paralysant, nous protège aussi.