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Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
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Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
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11 janvier 2010

No-man's-land

Janvier_2010_031(petits pieds de ma petitounette)

Juste ce petit mot pour vous dire que je ne suis pas encore partie, c'est dimanche prochain le départ que je suis -que nous sommes- dans l'incapacité de préparer (juste réservé l'avion et hier soir la guesthouse pour notre arrivée).

Impossible d'écrire quoi que ce soit. Pourtant si vous saviez le nombre de pages que j'écris mentalement. J'en ai le cerveau qui bouillonne en permanence. Mais autant c'est une période très très inconfortable, autant j'ai la sensation que cette zone de passage dans laquelle je suis depuis une semaine est riche et importante sur le plan spirituel. C'est clair de plus en plus que je suis en grande mutation et j'appréhende un peu, je vous l'avoue, ce qui va m'être amenée à vivre après. Mais je suis confiante même s'il n'y a aucun signe de quoi de ce soit qui se manifeste. Expérience totale de lâcher-prise. Et  imaginez ce que c'est que de partager la vie de qq'un comme ça. Il faut vraiment avoir un compagnon comme le mien pour accepter de ne rien comprendre. Et moi non plus je ne comprends rien. Juste j'observe. Et lui aussi. Donc on apprend. Donc on évolue d'autant plus qu'on vit en conscience l'expérience. Je savais par un mail que j'avais reçu d'une personne (que je ne connais pas mais que je remercie de tout coeur pour l'enseignement que son message m'a apporté mine de rien) d'un groupe spirituel évolué que l'"on" me demandait de continuer à bosser. Et bien voilà ! J'espère qu'"ils " vont être contents mais je ne peux pas faire autrement donc je n'ai aucun mérite finalement.

Et ce qui est bizarre aussi est de constater qu'il n'y a plus grand chose qui me touche. Il y a des situations qui m'énervent, des discours que je ne supporte plus mais en même temps je m'en fiche. C'est comme si je me sentais encore plus décalée par rapport au monde dont on entend parler parce que celui-là seul peut se faire entendre pour l'instant, mais il ne m'intéresse plus.

Ce qui m'étonne aussi c'est qu'habituellement, je l'ai déjà écrit, je lis des romans en relation avec le voyage que nous projetons de faire et cette fois-ci, rien. Pourtant je ne connais pas ce pays (mon chéri, lui, très bien et il y a de nombreuses mémoires de cette vie et d'autres temps très importantes qui vont être probablement chamboulées. Oulala !). Mais puisque c'est moi qui ai proposé cette destination (lui freinait pour retarder cette expérience qu'il appréhendait mais est impatient d'y être d'autant qu'au service des visas il a retrouvé la gentillesse des gens de là-bas dans les deux hommes qui nous ont reçus), c'est probablement aussi parce que j'ai en moi des mémoires de là-bas. On verra bien.

Autre sujet d'étonnement toujours depuis une semaine, je ne peux plus lire, ni regarder la télé (ah si, passionnée par le Comte de Monte-Cristo avec Jean Marais. Hyper intéressant de l'entendre répéter que c'est la justice divine qui agira mais pas lui pour que les méchants soient punis-je raccourcis), ni même écouter la radio. Le break total /aux infos extérieures. Il n'y a qu'un seul livre que je peux ouvrir c'est "Réfléchissez-y" une compilation d'enseignements d'Alice Bailey. Pourtant a priori c'est un peu plus difficile à comprendre qu'un roman mais là, curieusement pour moi qui ne suis pas du tout intello, ça passe quasiment tout seul.  Donc peut-être parce que ce n'est pas intello mais sensible ...

Janvier_2010_050

En tout cas je peux affirmer que le chemin d'initiation n'est pas sans difficultés.

La suite quand j'aurai l'énergie pour. Déjà ça m'étonne d'avoir écrit autant aujourd'hui.

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Commentaires
L
Bonjour Martine,<br /> Je viens de vous lire et comme je suis à peu prés dans le même état mais pour des raisons différentes, je trouve amusant de vous dire que nous sommes encore en phase. Petit bémol, je ne me fiche pas de tout mais suis plutôt ultra sensible au contraire. J'ai passé ma journée à pleurer à cause d'un malentendu avec des amis et je le prends trop à coeur. Ca m'a fait du bien de vous lire. Je vous embrasse. Louise-Marie
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