Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
Publicité
Archives
Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
Le Chemin vers l'Etre - Etat d'Être Etat d'Âme
23 février 2010

Retour au bercail

f_vrier_2010_060

Autant j’ai besoin de voyager autant j’ai besoin de me retrouver là où sont mes racines. Les voyages me permettent de contacter des zones de mon être profond qui ont besoin d’être touchées, soit pour régler des karmas limitants soit pour développer, réveiller, dynamiser des richesses enfouies. Mais je ressens à chaque fois que, même si je me sens en harmonie avec le lieu « étranger » celui-ci n’est pas la place dans laquelle je dois demeurer. Ces lieux-là sont des lieux de passage. Parfois je ressens une espèce de tristesse, de nostalgie à les quitter, la vie y serait (peut-être) tellement plus simple … En tout cas c’est le fantasme d’une autre vie qui pourrait me pousser à rester dans un des endroits idylliques comme nous pouvons en rencontrer sur notre belle Terre.

Chine_2009_247 

Mais une énergie en moi me pousse (en mettant de côté les obligations personnelles et professionnelles) à revenir, à rentrer chez moi. Comme si elle me disait « allez ça suffit pour le moment. Tu as fait ce que tu avais à faire là, retourne chez toi intégrer ce que tu viens de vivre et continuer ton évolution nourrie par cette expérience».

Et c’est comme un atterrissage dans une nouvelle réalité. Même après quelques jours d’éloignement mon environnement habituel que je pensais connaître, auquel j’étais habituée, m’apparaît différent, transformé. Comme s’il avait vécu lui-aussi de son côté une évolution qui fait que je ne le perçois plus comme avant. Par exemple, dès que nous sommes sortis du métro après la nuit passée dans l’avion Vientiane-Bangkok-Paris suivie du trajet en RER qui nous a semblé étrange de calme malgré le monde qui se rendait au travail, la sensation qui m’est apparue a été « Qu’est-ce que c’est calme ici, et propre !... ». Sauf qu’à peine après avoir exprimé cette surprise deux énormes crottes de chiens sur le trottoir venaient me contredire, et en ça, Paris n’avait pas changé …

Les voyages forment la jeunesse dit-on. Je suis d’accord avec cette affirmation seulement partiellement. C’est évident que le fait d’aller à la rencontre de soi-même grâce à la rencontre avec d’autres cultures, d’autres lieux, d’autres environnements nourrit de façon extraordinairement rapide et profonde la personnalité qui se développe et évolue obligatoirement d’une façon très différente de celui qui ne « bouge » pas. Mais le chemin de vie de chacun est unique. On ne peut pas généraliser cette affirmation.

Exemples personnels :

J’ai une fille toujours en vadrouille (actuellement à Dublin, je devrais dire en Irlande car elle ne peut pas se contenter de rester at the same place, pour quatre mois) mais qui a énormément besoin d’avoir son cocon, le lieu où elle peut revenir trouver la paix et se ressourcer seule ou avec des personnes avec lesquelles elle se sent en confiance et aimée. Normal me dire-vous. Oui et juste après il faut un nouveau projet de découverte, and so on …

Parallèlement mon autre fille, avec ses deux petits et ses limitations matérielles, ne peut pas être dans cette même dynamique. Elle a d’autres priorités évidentes mais son impossibilité présente à voyager dans l’espace l’amènent à vivre des expériences de découverte d’elle-même au travers de rencontres, d’activités, d’expériences, d’obligations aussi, très diverses qui lui apportent les éléments nécessaires ici et maintenant à son évolution. Mais, comme elle dit, le fait d’avoir eu des enfants si jeune lui permettra, quand les autres seront limités par eux, d’avoir la liberté de voyager … Wait and see … mais elle se fait une joie immense d’aller rejoindre sa sœur en mars, toute seule, et de prendre l’avion, enfin ! elle qui a l’habitude de nous accompagner seulement jusqu’aux dépose-minute des aéroports…

On a le voyage dans la peau ou pas (pas consciemment en tout cas). Mais apparemment dans la famille on l’a pas mal, ça semble être dans nos gènes, dans nos mémoires ! Mes neveu et nièces en sont l’exemple car en ce moment (pour leur travail) il y en a un au Maroc, sa sœur en Australie, une autre au Sénégal, une autre à Paris. Eh oui, Paris offre des possibilités infinies de  rencontres avec soi-même, de même que n’importe quel autre lieu vers lequel nous sommes poussés, par obligation ou par choix, à aller, même le centre commercial …

Tout dépend du regard, de la conscience que l’on porte sur notre vécu.

Tout dépend aussi de notre façon de nous écouter et de nous respecter. Par exemple mon compagnon et moi n’avons pas toujours les mêmes envies, le même besoin de nous rendre dans un lieu. Vous le constatez vous-aussi dans votre vie quotidienne. Pourquoi obliger l’autre à nous suivre ?... Souvent on se sent obligé (j’en sais quelque chose …) à faire comme l’autre et particulièrement comme la personne qui nous est la plus proche ou à qui l’on confère une autorité, un pouvoir, comme si on avait peur de ne plus être aimé, d’être mal jugé, rejeté. Et de souffrir …

f_vrier_2010_085 

Qu’est ce fonctionnement sinon une dépendance ? Reliés à nos peurs, comme d’habitude, nous ne respectons pas  notre être profond, nous ne sommes pas en harmonie avec ce que nous sentons être juste pour nous. Et non seulement nous entretenons ces peurs et ce fonctionnement de dépendance mais surtout nous amplifions leur pouvoir. Hop là ! Vite vite il faut stopper ça ! Dès que nous prenons conscience du mal-être qui pointe son nez, distance … ne nous laissons pas envahir par l’émotion qui ne peut que continuer à grandir si nous n’y prenons garde. Et alors là, si elle a pris le pouvoir sur nous, si nous sommes devenus l’émotion tellement plus rien d’autre n’est possible à vivre à part la gestion tant bien que mal, et surtout mal, de notre mal-être, la souffrance sera encore plus terrible que si nous avions eu le courage de nous écouter, de nous respecter, au lieu d’écouter l’autre, reflet de nos peurs.

J’ai écrit il y a longtemps sur la foi et la peur. Vous n’avez pas été sans remarquer que toutes les informations (ou presque) que l’on entend, lit ou voit, ont un pouvoir énorme sur nos émotions notamment elles titillent nos zones de peurs de façon extraordinaire. Finalement je trouve ça pas mal ! Je m’explique parce que vous allez peut-être vous dire que je déraille (j'ai l'habitude...). Oui je trouve intéressant de constater que, même si les médias rapportent des propos de politiques, d’économistes, de banquiers, de scientifiques, de religieux, d’écologistes, bref d’experts en tout genre, et montrent des images de catastrophes, je trouve que les gens « normaux » réveillent leur bon sens, leur humanité, leur solidarité, leur humanisme. C’est plutôt bon signe de constater que les gens ne gobent plus n’importe quoi (au fait j’ai reçu deux-oui 2- convocations le même jour pour me faire vacciner alors que la campagne de vaccination pour notre fameuse grippe H1N1 était terminée ! cherchez l’erreur…), et sont de moins en moins moutons. Grâce à ce "trop" de manipulation, une nouvelle conscience est en train d’émerger à grande vitesse. On a de plus en plus de mal à accorder notre confiance à ces gens de pouvoir, tellement habitués et à l’aise dans leurs mécanismes de manipulation, qu’ils ne se rendent plus compte qu’ils dépassent la mesure. Et nous ne pouvons que les en remercier car c’est ce débordement hors des limites que nous voyons et qui nous donne la possibilité de les connaître donc d’en faire quelque chose d’autre, de les transcender en "travaillant" sur nos émotions, notre ressenti grâce à notre conscience et à notre discernement qui a ainsi la possibilité de se développer et d'évoluer.

THE problème est qu’il faudrait que ce quelque chose d’autre soit sensé, éclairé et que ce n’est pas tout de réagir mais si c’est pour faire la même chose dans l’autre sens, c’est-à-dire manipuler, prendre le pouvoir dans d’autres domaines politiquement corrects et à la mode du genre écolo-retour au naturel, avec un discours teinté d'humanisme, d'altruisme (ce que savent bien faire les manipulateurs de tout poil) c’est une autre dictature qui va s’installer…

Chine__t__2009__395_ 

Comment éviter ça ? Par l’éveil de notre conscience. Mais j’arrête là aujourd’hui car ce message est déjà trop long et je me suis éloignée de son objet : le retour au bercail. Mais finalement pas tant que ça , parce que c’est dans le calme, la sérénité, la paix de notre intérieur que se développe la conscience de notre potentiel divin dans lequel il n’y a plus d’égo, plus de peurs, plus de limitations nous obligeant à prendre du pouvoir sur les autres pour exister. Dans cette relation sereine et harmonieuse avec nous-mêmes, dans le secret de notre être, nous retrouvons notre pouvoir divin, dans la paix. Et quoi de plus essentiel que la paix dans ce monde agité et imprévisible !

Publicité
Publicité
Commentaires
F
Et oui, c'est toujours bien de retrouver sa Môman et son chez-soi finalement :-) <br /> On en parlait justement tout à l'heure avec mon coloc et ses amis venus lui rendre visite... Finalement on est tous les mêmes, tous attachés à nos racines. <br /> <br /> La petite fille toujours en vadrouille.
O
c'est drôle ce que tu écris. En ce moment tout le monde voyage autour de moi, je n'entends parler que de ça. La seule tentative que j'ai faite c'est Paris il y a 15 jours, je pensais y passer une semaine à voir les expos et j'ai été à Beaubourg, j'ai eu une grippe "furieuse" (ce n'est pas lié) le lendemain et je suis rentrée en étant effectivement heureuse de retrouver mon lit... tout en me créant une angine... beaucoup de choses non dites, une paralysie du corps bien éprouvante, alors oui les voyages forment la jeunesse et oui au retour chez soi...il faut juste que je retrouve le chemin de mon coeur qui a été perturbé;<br /> Je tembrasse petite fée
C
j'approuve et je partage votre analyse de la situation et je me suis souvent fait les mêmes réflexions a quoi bon renverser un pouvoir si c'est pour créer un contre pouvoir qui sera aussi néfaste...je cherche
Publicité