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Mon expérience de la conférence
J’hésite. Comment vous décrire cette expérience en restant la plus lucide, réaliste et pragmatique possible ?
D’abord il est important que je vous dise que je ne suis pas allée à la méditation de transmission à Charenton. Je l’ai faite toute seule chez moi et c’est justement ce que j’y ai vécu,ressenti, qui me trouble énormément et me met pas très à l’aise pour vous en parler …
Apparemment il faut que je vous raconte … ce n’est pas moi qui décide … j’ai beau en avoir l’habitude c’est quand même assez troublant et dérangeant de constater qu’il y a des forces, des énergies plus fortes que notre volonté propre qui nous font faire des choses dont on ne mesure pas les conséquences et qui risquent de ne pas nous apporter que du positif, si on le considère selon un plan « normal ». En tout cas c’est sûr – et c’est normal - que je serai jugée puisque je risque de dire des choses bizarres pour la plupart des gens (je ne parle pas de vous qui revenez me lire, et encore, mais de ceux qui tombent ici par hasard …).
J’avais écrit que je n’allais plus à des conférences ou manifestations de genre spirituel. La dernière fois je crois remonte à plus de dix ans et j’avais été tellement déconcertée par le comportement des gens qui se bousculaient comme du bétail sortant d’un enclos alors qu’ils étaient censés être zen pour assister à une conférence du dalaï lama que, terminé : je ne voulais plus, je ne pouvais plus être parmi les spiritualo-bobo-intello-rigolos. Je juge, d’accord ! mais ce qui m’insupporte c’est le phénomène groupie. Pourtant c’est le comportement qui semble être normal … Je ne peux pas adorer, idolâtrer, qui que ce soit. C’est d’ailleurs inconfortable parce que je ne peux même pas dire maître à mon notaire ou avocat ni docteur à mon toubib. Donc je n’ai même pas la possibilité non plus d’idolâtrer Maitreya, aussi maître des maîtres soit-il …
Vous imaginez le topo ? alors que j’en parle en veux-tu en voilà ! mais c’est plus fort que moi … (tant pis pour mon karma).
Donc, cela s’impose dans mon esprit : j’y vais et y suis quelques minutes avant 15heures. Tranquille. Sereine. Pas de bousculade. Me trouve une place pas mal au bout d’une allée centrale. Bonne vue sur l’estrade. Des voisins de l’autre côté, sympas, qui m’ont gardé mes affaires pendant un petit tour au petit coin où je reçois un cadeau : deux cartes sur lesquelles j’ai failli marcher et dont j’ai cherché en vain le propriétaire.
Je reviens, une personne s’était assise près de mon siège et ne me sentant plus très confortable je me dirige vers le fond où je m’installe derrière pleins de rangs vides ou presque. Parfait. Je voyais bien Benjamin Creme (il y avait aussi deux écrans) mais surtout j’étais tranquille et la lecture des messages par le traducteur de façon parfaite mettait déjà dans une énergie de méditation. C’était super.
Je passe sur la conférence elle-même où je n’ai pas l’impression d’avoir appris tellement (étant lectrice de la revue Partage international depuis plusieurs années). L’assemblée, d’après leur rapide estimation, étant composée d’une bonne moitié de personnes qui venaient pour la première fois (j’en étais) je pense que B.Creme avait conçu son contenu en fonction de cela. Et puis honnêtement c’était peut-être trop scientifique pour moi. Mais je crois surtout que j’étais dans un état bizarre, une énergie particulière. Hyper zen et en même temps très centrée, consciente et présente. Sensations très agréables. Il y a été beaucoup question du passage de l’ère des Poissons à celle du Verseau, d’où la crise, et bien évidemment de la nécessité du partage pour instaurer la paix dans la justice et la liberté …
A la pose, je regardais les gens, je les trouvais variés, tous les genres (il paraît qu'il y avait environ 700 personnes), j’ai parlé avec un homme assis quelques chaises plus loin qui m'avait demandé de jeter un oeil sur sa grosse sacoche pendant qu'il allait faire un tour, une femme très belle est venue le rejoindre et nous avons échangé tranquillement, notamment sur l'endroit où nous avions choisi de nous installer, du public qu'il y avait là. Et les gens étaient invités à inscrire des questions pour la deuxième partie de la conférence.
Justement la première a été : Maitreya est-il présent ici ? Eh bien oui, il y était. Les gens ont applaudi (je n’en ai pas eu l’idée). Je pense que tout le monde (moi y compris) devait regarder ses voisins en se demandant si c’était lui ou elle (vous savez qu’il peut prendre n’importe quelle apparence). Il y a eu d’autres questions évidemment sur ses interventions à la télé américaine, sur le jour de déclaration, sur la crise, que pas un seul président n’est conscient de l’énergie de Maitreya même si ceux des Etats Unis, Bolivie ou Venezuela peuvent y être sensibles, et à la traduction de la dernière réponse à l’issue de laquelle B.Creme indiquait qu’il était adombré par Maitreya au début et à la fin de chaque conférence, voilà que je me lève pour un petit tour rapide au petit coin (encore) qui n’était pas très loin de ma place.
C’est là où vous allez penser que je divague … tant pis …
Je sors rapidement des toilettes et reste figée sur place. Impossible de rejoindre ma chaise. Je reste coite dans le passage menant à la salle plongée dans le plus grand silence, une atmosphère de recueillement formidable, saisissante. Et je vois une femme se diriger vers moi et me demande pourquoi elle se déplace alors que j’ai l’impression que le vie, le mouvement est suspendu. Elle s’arrête près de moi et je sens un élan vers elle qui me demande ce qui se passe. Je lui réponds très brièvement qu’il me semble que l’adombrement a commencé car je vois Benjamin Creme quasi immobile et dirigeant ses mains vers l’assistance. Elle prend des lunettes dans son sac par terre et mes yeux se ferment. Parfois je les entrouvre et vois B.Creme avec les bras et mains dirigés dans différentes directions. Et aussi comme du bleu, des faisceaux de lumière bleue mais très légers, diffus, très doux. Etrange sensation de paix immense. Et la force de cette femme. J’ai l’impression que nous faisons bloc, qu’elle me soutient, je la sens à quelques centimètres de moi, solide et forte, et … entière … drôle de mot qui me vient. C’est normal qu’elle soit là, dans cet endroit incongru, que nous soyons là juste toutes les deux, de la même taille pas très haute. Quand se termine l’adombrement (je n’ai aucune notion du temps qui a passé alors que j’étais totalement immobile sur mes bottes à talons) qui a éveillé en moi de douces et profondes émotions, nous nous regardons. J’avais la certitude qu’elle « devait » être avec moi pour ce moment-là. Ce n’est pas par hasard qu’elle s’est déplacée. Elle a retiré ses lunettes à petits trous et c’est comme si je ne l’avais pas vue en détail. Moi qui remarque tout habituellement j’ai surtout gardé le souvenir de sa « présence ». Je sais que je la reconnaîtrais mais c’est spécial… comme a été aussi spéciale la venue vers nous d’une autre femme rondouillette et encore plus petite que nous qui m’a regardée avec un drôle d’air. Elle m’a demandé si je faisais partie d’un groupe et venais à la méditation du lendemain. Je lui ai dit que je préférais pratiquer seule, ce qu’elle comprenait. Nous avons encore échangé quelques mots et je me sentais merveilleusement bien ... Lisez le commentaire du message précédent, apparemment je n'étais pas la seule : ça fait plaisir !
Je suis aujourd’hui certaine que cette femme, ces deux femmes sont des maîtres. Tout comme celle qui était venue vers moi à Etretat.
Et par ma méditation de dimanche, je pense aussi que l’homme et la femme dont j’ai parlé plus haut le sont aussi. Je crois qu’il y avait de belles énergies sur la France ce weekend !
Je vous parlerai peut-être de ma méditation de transmission demain.
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